Amber M. Adams

Quel passé cache t-il ?

Je n'est plus aucun souvenir de mon enfance, enfin un peu mais au fil du temps ils s'estompent pour finir pas disparaître de ma mémoire. Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir eu une enfance dur, peut être un peu triste quand je me faisais punir mais pas de lourd passé. Pour moi, ma vie commence quand j'ai rencontré mon amour. Je me rappel de nôtre première rencontre, je travaillais sur un projet sur l'ordinateur, assise à ma place préféré dans le meilleur des café quand il est rentré. Quand j'ai croisé son regard, je me suis retrouvé sur le plus beau et le plus haut des nuages. Rien qu'en l'apercevant, j'ai su que c'était lui. L'homme de ma vie, mon âme sœur. Peut être éprouva t-il la même sensation que moi car il alla s'asseoir juste en face de moi.
Après cette rencontre, on se donna plein de rendez-vous. Le dernier que je me souviens était il y a 2 ans. Et oui, la période où sont apparus les vampires même si je ne doute pas qu'ils étaient là depuis des siècles. En tout cas on c'était donner rendez-vous à Coney Island pour fêter la 5 année de notre rencontre. Cette journée avait si bien débuté. On avait fait le tour du parc et on était resté tard la nuit. Il jouait au tir à la carabine quand tout ce bouleversa. Il gagna une grosse peluche panda avec un petit coffret dans les pattes, non rien d’exceptionnel la dedans mais c'est juste que dans le coffret, il avait placé une bague. Une bague de fiançailles !
Il prit la bague et l'a mis à ma main. Je rayonnais de plaisir, c'était le plus beau jour de ma vie. Jusqu'à la seconde qui suivit. Une femme hurla et tout le monde se mit à courir. Sur le coup je fus complètement désorienté, qu'est ce qu'il venait de se passer ? Je resta planter à l'endroit ou j'étais comme si on m'y avait collé tandis que mon fiancé me tirait par le bras en me disant de partir. Mais je ne l'entendais pas, le cris des autres et la bague avait procurer un choc en moi, c'était comme si mon cerveau avait décroché pour avoir eu trop de sensation forte. Quand je repris mes esprits, il ne restait plus grand monde. Mon fiancé continuait toujours de me tirer et quand je saisis enfin c'est parole, je me mis à courir avec lui. Trop tard.
Un groupe de jeune, environ mon age nous encerclait. Les jeunes étaient couvert de sang et je me surpris à m'avancer vers eux pour vérifier si c'était du vrai sang. Avant que je fasse plus de 3 pas, on me pris par le bras et me fit reculer. On me murmura aussi que quand ils ne me regarderaient plus je devrais partir en courant. Puis tout ce passa vite. On me lâcha et je fus éclaboussé par quelque chose. Je me retourna pour voir, mon fiancé venait de s'entailler une veine et faisait signe aux autres. Les autres se précipitèrent vers lui et on me cria de courir. Toujours aussi désorienté, je tourna sur moi même et pris une direction au hasard. Par chance, elle m'emmena à la sortie du parc et je m’arrêta de courir seulement quand je pris le bus qui me conduirait chez moi. Ce n'est qu'une fois assise que je réalisa ce que je venais de faire. La peluche panda dans ma main, je chercha du regard mon fiancé partout. Je cria même au conducteur de s'arrêter mais il refusa.
Il me fallut plusieurs jour pour me rappeler exactement ce qui c'était passer ce soir là. J'avais abandonner celui qui venait de me demander en fiançailles entre les mains de vampires. Par ma faute, il était mort. Je ne le reverrais jamais !
Ce n'est qu'un an plus tard que je rejoins la troupe des chasseurs. Avec qu'une seule idée en tête. Ne pas laisser une autre personne subir le même sort que moi.

Comment est-il ?

J'ai comme tout le monde, je pense. Un avant et un après la « conquête » des vampires. Comme la plupart des habitants de New York, la découverte de ces êtres a complètement changé ma vie. La montée au pouvoir des vampires a tué en moi mon côté euphorique, enthousiaste et amoureux, laissant qu'un vide, un gouffre que jamais je ne pourrais combler. Ces vampires m'ont rendu aussi terne et froide qu'une pierre. Mes yeux bleus-gris qui reflétaient toute la malice que je pouvais contenir se sont voilé de tristesse. Mes cheveux qui brillaient de mille feux et ayant la couleur d'un champ de blé me paraissent délavés. Je pourrais me tuer, la maintenant, tout de suite, je le pourrais, ma vie est devenue maudite depuis l'arrivée de ces sangsue, mais je ne le ferais pas, pas tant que j'aurai l'espoir. Celui qui réchauffe mon coeur et me pousse à continuer.

Toi! Derrière ton ordi

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